SLIDE 1
Parfait, bienvenue ! Continuons notre formation.
Alors, selon toi, que devons-nous faire avant de commencer à travailler ?
Beaucoup de personnes me répondent : “mettre les gants, l’uniforme”.
Mais il y a quelque chose à faire encore avant… maintenant je vais te dire quoi.
SLIDE 2
Alors, la première chose à faire, pour nous les femmes mais aussi pour les hommes, est d’enlever les bagues, bracelets, colliers et la montre, car ce sont des objets qui pourraient — et c’est certain — nous exposer à un risque d’accident.
SLIDE 3
Nous devons attacher nos cheveux, surtout s’ils sont longs.
Pourquoi ? Prenons un exemple très simple : demain matin, j’entre dans mon bureau. Mon bureau a un bureau complètement blanc, et tes cheveux sont foncés, brun foncé ou noirs. Si, par hasard, je vois un cheveu sur la surface de mon bureau ou même par terre, la sensation que j’aurai sera celle de la saleté, même si tes cheveux sont parfaitement propres.
SLIDE 4
Nous devons toujours vérifier que nous disposons des équipements de protection individuelle, et ce, en toutes circonstances.
Ces équipements doivent être en bon état et capables de te protéger au moment où tu effectues ton travail.
Nous en avons déjà parlé dans le module précédent : il s’agissait des lunettes de protection, des gants anti-coupure, des chaussures antidérapantes, et ainsi de suite.
SLIDE 5
Il faut vérifier que l’on dispose du matériel, des équipements et des produits nécessaires pour effectuer le nettoyage, et surtout s’assurer qu’ils sont tous en bon état de fonctionnement.
SLIDE 6
Il y a deux aspects que l’opérateur de nettoyage doit connaître pour être considéré comme tel, avant même de passer à la technique.
SLIDE 7
Le premier facteur s’appelle le cercle des facteurs de Sinner.
C’est, à mon avis, l’un des piliers fondamentaux du nettoyage professionnel.
Le concept du cercle de Sinner est très simple.
En regardant cette image, tu penses sans doute à une machine à laver. En effet, une machine à laver fonctionne grâce à quatre facteurs : le temps, la chimie (c’est-à-dire le produit), la mécanique (l’action mécanique que la machine exerce pour laver nos vêtements) et la température.
Selon le type de tissu – coton, lin ou autre – ces éléments varient.
Eh bien, le nettoyage fonctionne exactement de la même manière : chacun de ces quatre facteurs joue un rôle essentiel dans la réussite d’un nettoyage professionnel.
Et une fois que tu connais ces principes, tu verras qu’ils te deviendront naturels, même pour le nettoyage de ta propre maison.
SLIDE 8
Le cercle des facteurs de Sinner est une expression utilisée dans le domaine du nettoyage pour expliquer que l’optimisation de ces quatre facteurs — l’action chimique, la température de la solution de lavage, l’action mécanique du moyen utilisé pour le nettoyage et le temps de contact — permet d’obtenir un excellent résultat du service.
SLIDE 9
Les produits chimiques, nous le comprenons bien, ne suffisent pas à eux seuls à garantir un nettoyage parfait.
Ils sont importants, certes, mais pas suffisants pour assurer le niveau de service que nous souhaitons offrir.
Une entreprise qui se veut professionnelle doit comprendre que, même si ces produits sont essentiels, ils ne sont pas suffisants à eux seuls.
SLIDE 10
Les quatre facteurs qui garantissent un nettoyage parfait devraient, en théorie, contribuer de manière égale.
Comme tu peux le voir, il s’agit de :
– l’action chimique, c’est-à-dire les produits utilisés, qui représentent 25 % ;
– la température du produit ou de la solution, également 25 % ;
– l’action mécanique, encore 25 % ;
– et le temps, les 25 % restants.
Si ces quatre facteurs étaient équilibrés à parts égales, nous aurions un résultat parfait.
Mais dans la réalité, cela ne se passe pas toujours ainsi.
Prenons un exemple concret : lorsque nous nettoyons les escaliers d’un immeuble, avons-nous toujours de l’eau chaude ? Difficilement.
Souvent, nous n’avons à disposition que de l’eau froide, ce qui fait déjà manquer un de ces éléments.
Le facteur “temps” doit être compris comme le temps d’action du produit sur la surface à nettoyer, et non comme le temps de travail de l’opérateur.
Dans notre entreprise, les temps de travail ont été calculés sur la base d’une moyenne pondérée entre la personne la plus rapide et la plus lente, afin de garantir un rythme équilibré — ni trop lent, ni trop rapide — et d’assurer ainsi un service efficace et de qualité.
SLIDE 11
Il est difficile que ces quatre facteurs contribuent de manière parfaitement égale.
Selon les situations, il faudra accorder plus ou moins d’importance à chacun d’eux.
Cependant, l’un des plus déterminants est **l’action mécanique**, c’est-à-dire la force exercée par l’opérateur — l’effort qu’il fournit pour effectuer le nettoyage — ou, de façon équivalente, l’action d’une machine utilisée.
Cette action mécanique détermine environ **60 % du bon résultat** du service de nettoyage.
Le deuxième aspect important est le **choix approprié du produit à utiliser**, qui représente environ **30 %** du résultat, tandis que la **température et le temps** ont une influence plus faible, estimée à **10 %** au total.
SLIDE 12
Faisons un petit rappel de notions de chimie, car le nettoyage chimique est un processus spécialisé qui exige la connaissance des composés chimiques et de leur interaction avec certaines surfaces.
Sans ces connaissances, on risque d’utiliser le mauvais produit et d’endommager les surfaces que l’on nettoie.
Le nettoyage chimique est utilisé pour éliminer la saleté et les résidus, aussi bien dans les environnements civils qu’industriels : bureaux, habitations, usines, ateliers mécaniques, etc.
C’est un travail spécialisé, et c’est pourquoi il est essentiel de transmettre ces connaissances aux opérateurs de nettoyage.
Devenir un professionnel compétent demande deux choses :
– acquérir des compétences scientifiques et savoir les mettre en pratique ;
– accumuler de l’expérience dans des situations variées.
Pour ma part, j’ai plus de trente ans d’expérience dans ce domaine, et face à une difficulté, je parviens toujours à trouver une solution adaptée.
Mais moi aussi, j’apprends encore chaque jour, car de nouveaux matériaux apparaissent constamment sur le marché, utilisés par les particuliers comme par les entreprises.
Ces nouveaux matériaux exigent une étude approfondie afin de déterminer quels produits employer sans risquer d’abîmer les surfaces.
C’est pourquoi seuls des professionnels formés et expérimentés peuvent garantir un service de nettoyage véritablement spécialisé.
Ne prenons donc pas le nettoyage à la légère : c’est un métier très sérieux.
SLIDE 13
Quand on parle de saleté dans le secteur industriel, on fait référence aux incrustations ou aux dépôts de composés sur une surface donnée.
Dans la majorité des cas, il s’agit de graisses — comme celles qu’on peut trouver dans un atelier mécanique ou dans la cuisine d’un restaurant ou d’un hôtel.
La saleté peut aussi être constituée de particules solides comme le ciment, la poussière ou d’autres résidus incrustés.
Par exemple, lorsqu’un client fait rénover son bureau ou son appartement, le ciment, la poussière et les dépôts sont les principaux types de salissures sur lesquels nous devons intervenir.
SLIDE 14
D’après ce qui vient d’être dit, il est nécessaire — en tenant compte du type de saleté que l’on peut rencontrer dans les différents environnements — de donner aux personnes qui travaillent dans ce secteur les compétences indispensables pour utiliser correctement les produits, afin d’éviter d’endommager les surfaces à traiter.
C’est le point de départ pour comprendre pourquoi il est fondamental de connaître **l’échelle de pH** des produits et de savoir lire attentivement leurs **fiches techniques et de sécurité**.
Ce n’est pas seulement une question d’efficacité du nettoyage, mais aussi de **protection de la santé et de sécurité**.
Il est donc très important de prêter attention à cet aspect, car dans la philosophie de notre entreprise, connaître les fiches de sécurité est essentiel.
Ces documents font partie intégrante de l’identité de la société.
Lors de ton embauche, on t’a remis les identifiants d’accès à la plateforme interne, où tu peux consulter toutes les fiches techniques et fiches de sécurité des produits utilisés en entreprise.
Je t’invite à les lire attentivement :
– les fiches techniques indiquent l’usage prévu des produits et leur pH ;
– les fiches de sécurité précisent, dans la **section 8.2**, les **équipements de protection individuelle** à utiliser ;
– et dans la **section 13**, la manière correcte d’**éliminer les déchets dangereux**, comme les contenants vides de produits chimiques.
SLIDE 15
Qu’est-ce que l’échelle de pH ?
C’est une échelle qui sert à mesurer l’acidité ou l’alcalinité d’une solution aqueuse, c’est-à-dire du produit lui-même.
SLIDE 16
Parlons maintenant des produits acides et alcalins.
Les acides sont des produits qui servent à éliminer les substances inorganiques, comme les résidus de ciment, de plâtre, de poussière ou de rouille.
Les alcalins, au contraire, sont utilisés pour dissoudre les substances organiques telles que la graisse, l’huile ou les restes alimentaires.
En principe, les produits d’usage courant devraient être neutres, mais le marché a évolué.
Aujourd’hui, les entreprises de nettoyage n’interviennent pas tous les jours dans les mêmes locaux ; elles utilisent donc plus souvent des produits acides ou alcalins, car la saleté qu’elles doivent éliminer est plus tenace ou accumulée.
Les nettoyages ordinaires ont tendance à diminuer, même dans les bâtiments publics : autrefois, les bureaux étaient nettoyés chaque jour, ce qui permettait d’utiliser des produits doux.
Aujourd’hui, ces habitudes se sont perdues, malgré la leçon que nous aurions dû tirer de la période du Covid-19, qui nous a montré l’importance de nettoyer et désinfecter régulièrement nos surfaces.
SLIDE 17
Lorsqu’on parle de produits acides, on fait référence aux détartrants, c’est-à-dire aux produits utilisés par exemple dans la salle de bain, car on y trouve souvent du calcaire.
Le calcaire doit être éliminé à l’aide de produits détartrants.
À l’inverse, les dégraissants sont employés lorsque la saleté est de nature grasse, comme dans une cuisine.
Dans ce cas, on n’utilise pas un détartrant.
Cependant, il peut arriver que certaines surfaces nécessitent les deux types de produits.
Prenons un exemple concret : lorsque nous nettoyons une baignoire ou une douche, nous avons souvent affaire à deux types de saletés.
D’une part, la graisse issue de notre peau et des produits de bain, qui laisse une trace sombre sur les parois, et d’autre part, le calcaire déposé par l’eau.
Dans ce cas, il faut d’abord éliminer la graisse, puis retirer le calcaire.
Ainsi, un seul produit n’est pas toujours suffisant ; tout dépend du type de saleté à traiter.
La question essentielle à se poser est donc :
Quel type de saleté ai-je devant moi ?
C’est à partir de cette réponse qu’on choisira le produit approprié à utiliser.
SLIDE 18
Nous avons parlé des fiches techniques et des fiches de sécurité, que j’ai évoquées brièvement tout à l’heure.
La fiche technique d’un produit fournit des informations générales à son sujet.
Par exemple, prenons un produit comme celui que nous utilisons pour les surfaces et les sols : il contient une base alcoolique, dégage un parfum longue durée et possède un pH neutre.
Nous l’utilisons principalement sur les sols ou les surfaces d’ameublement, car grâce à sa base alcoolique, il sèche rapidement.
Sur la fiche technique, on peut lire ses caractéristiques : il s’agit d’un détergent actif, hygiéniquement efficace, à base alcoolique et à parfum persistant.
La fiche indique également le pH du produit, les modes d’emploi et les types de surfaces sur lesquelles il peut être utilisé.
Elle fournit donc toutes les indications nécessaires pour comprendre comment l’appliquer correctement.
SLIDE 19
Ce produit possède également une fiche de sécurité.
La fiche de sécurité indique les modalités correctes de stockage, d’utilisation et d’élimination du produit, ainsi que l’usage approprié des équipements de protection individuelle.
Elle précise si la substance ou le mélange est classé comme dangereux.
Comme mentionné précédemment, la section 13 de la fiche de sécurité décrit la manière dont les déchets doivent être éliminés et indique s’ils sont considérés comme dangereux.