SLIDE 1
Bienvenue à toi, que tu sois une femme ou un homme, dans ce protocole et de formation. Voici le premier module, afin que tu puisses en sortir victorieux chaque fois que tu effectueras le nettoyage chez nos clients.
SLIDE 2
La première chose dont je veux te parler, c’est la différence entre le nettoyage domestique et le nettoyage professionnel. Les images ci-jointes devraient déjà te donner une idée claire de cette différence. Comme tu peux bien le remarquer, la première personne s’improvise à faire le ménage de la manière qui lui semble la plus appropriée et qu’elle connaît, tandis que la seconde dispose déjà d’outils, d’équipements et de produits qui reflètent le domaine professionnel du nettoyage.
SLIDE 3
Quels sont les acteurs impliqués dans le travail, non seulement dans le secteur du nettoyage mais dans tous les secteurs ? Le client, l’employeur et les travailleurs.
SLIDE 4
Quels sont les devoirs de l’employeur et des travailleurs ? Considérons que le principal devoir de notre client est de payer le service que nous fournissons. Voyons maintenant plus en détail quels sont les devoirs du premier et quels sont ceux du second.
SLIDE 5
Quels sont les devoirs de l’employeur et des travailleurs ? Considérons que le principal devoir de notre client est de payer le service que nous fournissons. Voyons maintenant plus en détail quels sont les devoirs du premier et quels sont ceux du second.
SLIDE 6
Selon l’article 2087 du Code civil, l’employeur est tenu, dans l’exercice de son entreprise, d’adopter les mesures qui, selon la nature particulière du travail, l’expérience et la technique, sont nécessaires pour protéger l’intégrité physique mais aussi la personnalité morale des travailleurs. Il est de notre devoir de vous protéger.
SLIDE 7
Un autre devoir du travailleur est l’obligation de loyauté, selon l’article 2105 du Code civil. Le salarié ne doit pas traiter des affaires pour son propre compte ou pour celui de tiers en concurrence avec l’entrepreneur.
SLIDE 8
Mais à quoi d’autre le travailleur est-il tenu ? Et à quoi pourrait-il s’exposer s’il devait se comporter de manière incorrecte envers l’entreprise ou l’employeur ? L’article 2106 du Code civil stipule que le salarié peut être soumis à des sanctions disciplinaires. Le non-respect des dispositions contenues dans les articles précédents dont nous avons parlé peut entraîner l’application de sanctions disciplinaires, selon la gravité de l’infraction commise par le travailleur. Cela peut aller d’un simple avertissement verbal à un avertissement écrit, voire jusqu’au licenciement.
SLIDE 9
Mais quel devoir a l’employeur ? Selon la réglementation 81/2008, l’employeur doit rédiger, afin de protéger la santé de ses travailleurs, le document d’évaluation des risques. Ce document est obligatoire pour toutes les entreprises ayant au moins un travailleur ou même un associé. Il sert à garantir la sécurité sur les lieux de travail et à démontrer aux organismes de contrôle que l’évaluation des risques a bien été effectuée. L’organisme de contrôle s’appelle l’UOC SAL.
SLIDE 10
Le DVR, c’est-à-dire le document d’évaluation des risques, décrit les lieux de travail, les activités qui y sont réalisées, les équipements et machines utilisés, ainsi que les personnes présentes et leurs fonctions. Il identifie les facteurs dangereux sur les lieux de travail et fournit donc une base pour l’évaluation des risques associés. En somme, il s’agit d’une évaluation minutieuse et attentive visant à prévenir tous les éventuels accidents du travail.
SLIDE 11
Du document d’évaluation des risques découle, comme obligation pour l’employeur, la désignation de trois figures de référence concernant la sécurité au sein de l’entreprise. La première figure importante est le responsable de la sécurité, de la prévention et de la protection. Cette personne peut être désignée à l’extérieur de l’entreprise, déléguée par l’employeur, ou être l’employeur lui-même. La deuxième figure est le médecin du travail, qui, en collaboration avec l’employeur, définit les éventuelles limites lors des visites médicales, par exemple à l’embauche ou pour vérifier l’aptitude après une longue période d’absence. Il informe l’employeur des contrôles médicaux à effectuer périodiquement et peut indiquer que, pour une certaine période, un salarié ne peut pas effectuer certains mouvements. En somme, le médecin du travail collabore avec l’employeur pour protéger la santé et l’intégrité physique des employés. Enfin, il y a le représentant des travailleurs pour la sécurité, nommé au sein de l’entreprise. Cette personne doit suivre des formations spécifiques pour exercer cette fonction. Dans notre entreprise, un représentant territorial des travailleurs pour la sécurité a été désigné, mis à disposition par notre organisme paritaire pour les entreprises adhérentes, comme la nôtre, à l’Association des Artisans.
SLIDE 12
Du document d’évaluation des risques découle également l’évaluation des EPI, c’est-à-dire des équipements de protection individuelle.
SLIDE 13
Dans notre secteur, certains des équipements de protection individuelle utilisés sont les gants. Un autre équipement évalué par notre service est constitué des gants anti-coupure. Ce n’est pas un équipement en soi, mais il est nécessaire d’avoir sur soi la carte d’identification, car en cas d’inspection, notamment par l’organisme certificateur, si vous ne la possédez pas, vous pourriez être sanctionnés. Il est donc important d’avoir toujours avec vous votre carte d’identification.
Les chaussures de sécurité que nous avons sélectionnées sont antidérapantes, antistatiques, imperméables et adaptées au maintien du dos, en tenant compte du type de service que nous offrons.
Les lunettes de protection sont également essentielles, car certains produits que nous utilisons, à base d’acide, pourraient atteindre les yeux et endommager la vue. Il ne suffit donc pas de porter ses lunettes personnelles : les lunettes que nous fournissons sont équipées de protections latérales pour éviter les projections de produits.
Enfin, il y a nos vêtements de travail.